Les aides fiscales incontournables pour investir dans l’immobilier ancien

Vous avez pour projet d’investir dans l’immobilier ancien ou de rénover votre maison qui a déjà des années d’existence. Le financement d’un tel projet nécessite l’accompagnement d’aides fiscales. Retrouvez dans cet article toutes les informations liées aux aides fiscales prévues pour l’immobilier ancien.

Les aides fiscales proposées par l’ANAH

L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) met à disposition des propriétaires de logements anciens deux dispositifs phares. D’un côté, le programme « Habiter Mieux Sérénité » accorde une enveloppe forfaitaire de 560 euros pour soutenir des travaux qui améliorent nettement la performance énergétique du bien. De l’autre, le programme « Habiter Mieux Agilité » vise spécifiquement les propriétaires de maisons individuelles anciennes. Ici, les chantiers doivent être réalisés par un artisan ou une entreprise certifiée RGE, avec à la clé la possibilité d’opter pour une nouvelle chaudière, l’isolation des murs ou l’aménagement des combles. Ces aides ne sont pas automatiques : elles sont soumises à des critères précis.

Qui peut prétendre aux aides fiscales de l’ANAH ?

L’ANAH cible les propriétaires ou syndicats de copropriétaires qui s’engagent dans la rénovation d’un logement ancien ou d’un immeuble vieillissant. Mais attention, pour y prétendre, certaines conditions doivent être réunies. Les bénéficiaires potentiels sont :

  • les propriétaires bailleurs ou syndicats de copropriétaires
  • les personnes dont les ressources ne dépassent pas le plafond fixé par l’agence
  • les détenteurs d’un bien de plus de 15 ans
  • ceux qui prévoient un montant de travaux supérieur à 1 500 euros
  • les ménages dont le dernier prêt à taux zéro remonte à au moins 5 ans

Ce maillage de conditions garantit que les aides de l’ANAH s’adressent à ceux qui en ont véritablement besoin.

Le prêt à taux zéro (PTZ)

Si les aides de l’ANAH ne vous sont pas accessibles, le prêt à taux zéro (PTZ) peut représenter une alternative bienvenue pour rénover un logement ancien. Ce prêt s’adresse aux ménages primo-accédants avec des revenus mesurés, désireux de devenir propriétaires de leur résidence principale. Pour l’ancien, il est impératif que le projet de rénovation atteigne au moins 25 % du coût total du bien. Le PTZ cible certains types de travaux : économies d’énergie, assainissement, extension ou modernisation du logement. C’est un levier qui, lorsqu’il est bien utilisé, permet de concrétiser un achat ambitieux sans se mettre en danger financièrement.

Le dispositif Pinel adapté à l’ancien

Lancé pour soutenir l’investissement locatif dans le neuf, le dispositif Pinel s’invite désormais dans l’ancien sous certaines conditions. Le propriétaire doit engager une rénovation complète, notamment si le logement souffre d’indécence, ou bien transformer un local commercial ou professionnel en habitation. Ce mécanisme fiscal stimule la remise en état de bâtis anciens tout en encourageant leur mise sur le marché locatif.

Au final, l’immobilier ancien n’est plus réservé aux seuls connaisseurs capables d’assumer l’ensemble des coûts. Entre les offres de l’ANAH, le PTZ et le dispositif Pinel, de vrais leviers existent pour franchir le pas. À chaque projet, sa solution : il suffit de bien s’informer, de cibler les aides adaptées et de se lancer, accompagné, dans la rénovation de demain.

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